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Hocine Metref |
- Un nul et une qualif’, un mot sur le match face au Soudan ?
- On a eu le match nul qui nous manquait, c’est quelque chose qui nous rend fiers et surtout joyeux. Ça va nous donner l’envie d’aller plus loin.
- Maintenant que vous êtes en quarts de finale, comment se présente pour vous ce tour ?
- Après un repos bien mérité, on va commencer la préparation de ce match à fond, ça sera face à l’Afrique du Sud, une équipe redoutable qui n’a pas volé sa qualification. C’est dire que la mission ne sera pas de tout repos.
- Surtout que vous êtes en baisse de forme, au vu de votre prestation face au Soudan…
- Non, il ne faut pas s’inquiéter pour autant, on s’était entendus entre nous de ne pas encaisser de but lors de ce match et je crois qu’on a réussi notre coup face à une grande équipe qui a gagné ses deux premiers matches. On reconnaît qu’on était quelque peu crispés, car la défaite nous joué un mauvais tour.
- Etiez-vous au courant du résultat du match du Gabon ?
- Non, absolument pas, d’ailleurs, c’est l’une des raisons qui nous poussaient à jouer prudemment. Certes, on nous a dit le résultat à la mi-temps, mais on ne pouvait pas tout savoir, donc on s’est concentrés sur notre sujet.
- Est-ce que vous vous attendiez à ce que cette équipe soudanaise joue le jeu en vous menaçant par moments dans cette rencontre ?
- Non, mais on ne s’est pas laissés faire, on a pressé de toutes nos forces. On a raté des occasions nettes de scorer. On avait le bon bout de cette rencontre, et Dieu merci, dans l’ensemble, ce fut positif pour nous.
- Revenons à vous, à titre personnel, quel bilan faites-vous de cette première étape ?
- Dans l’ensemble, ça s’est bien passé pour moi. Dieu merci, les blessures m’ont épargné et c’est la seule chose qu’un joueur peut espérer dans une telle compétition.
- Vous avez joué toutes les rencontres de ce premier tour, n’avez-vous pas peur d’un coup de fatigue ?
- Non, je me sens bien. Comme je vous l’ai dit, le plus important est d’avoir échappé aux blessures, le reste ce n’est guère un problème.
- S’il y a quelque chose que vous pouvez retenir dans ce premier tour, ça serait quoi ?
- Je n’oublierai pas de sitôt la chaleur qu’on a trouvée à notre entrée sur le terrain lors du premier match face à l’Ouganda, c’était à la limite du supportable. Et dire qu’on a gagné cette rencontre. C’est grâce pratiquement aux trois points de ce match qu’on s’est qualifiés.
- La rencontre face à l’Afrique du Sud était prévue initialement dans une autre ville, mais aux dernières nouvelles, elle aura lieu ici même à Khartoum. Ne pensez-vous pas que c’est déjà un avantage de taille pour vous ?
- Sincèrement, on était prêts à aller jouer là où ils nous le demandaient, on n’a pas de préférence particulière. Maintenant qu’on va continuer l’aventure ici à Khartoum, on ne peut être que satisfaits, on a nos repères dans ce stade, mais aussi dans notre lieu d’hébergement, c’est très important à ce stade de la compétition.
source: competition.dz